mercredi 12 décembre 2012

Comment réussir une négociation.


On négocie sans cesse dans la vie. 
Une augmentation, un prêt, un mariage, le prix d'une voiture, bref, exceller dans cet art vous facilitera la vie.

1) Que voulez-vous ?

« Il faut se fixer des buts avant de pouvoir les atteindre.  »
Michael Jordan

Une question simple mais lourde de sens. Avant d'entamer une négociation, il est vital de connaître les bornes de votre exercice. Par exemple, vous entamez une négociation pour une augmentation de salaire. 
Quelle somme visez-vous? 
C'est votre objectif, en fonction de votre estime personnelle.

Quelle somme accepteriez-vous ? 
Pour vous, quel serait un montant acceptable ? Il s'agit de votre seuil de tolérance. Il ne doit en aucun cas être déceptif. Si c'est le cas, ajustez-le afin qu'il vous satisfasse.

Soyez honnête avec vous-même. Ne vous dévaluez pas. Nous aborderons dans un futur billet l'estime de soi, comment en avoir, comment l'améliorer.


2) Que voulez-vous vraiment ?

Nuance. Le "vraiment" modifie perceptiblement la donne. Il inclut la notion de volonté. Cette volonté inébranlable qui doit dicter chacun de vos gestes, chacune de vos paroles afin que toute votre énergie soit complément orientée vers l'atteinte de vos objectifs.

3) Mental gagnant

Une négociation peut s'apparenter à un match de tennis. 
Bien sûr, vous devez posséder des arguments solides, ils constituent votre "matériel" (baskets, raquettes...), une méthode de communication éprouvée (c'est votre technique) et plus que tout, une conviction profonde de votre succès
A compétences équivalentes sur les plans techniques et matériels, c'est le mental qui fait pencher la balance et vous fait remporter le set puis le match.

4) Le doute? Connais pas.

Le doute doit être un allié pour préparer une négociation. Une sorte de sparring partner utile pour aiguiser vos armes. 

Mise en situation : 

" Vous venez offrir vos services à un homme d'affaire qui a daigné vous accorder 30 minutes de son précieux temps.
A la clé pour vous, un contrat de plusieurs milliers d'euros et la possibilité d'embaucher une personne de plus. Sans compter les répercussions auprès des contacts de votre futur client s'il est satisfait. Les recommandations fonctionnent admirablement dans le milieu où vous évoluez. 
Seulement voilà, vous avez entendu parler des déboires de vos concurrents qui ont essuyé un refus catégorique alors que vous connaissez leur efficacité. Ils pèsent d'ailleurs plus que vous niveau effectifs et compétences.
Il est donc naturel de ressentir le doute.»

Non !

Ce doute va disparaître au profit d'une énorme envie d'en découdre et de se donner à 200%.

Puisez dans cette peur de l'échec votre énergie pour redoubler d'attention pour préparer votre entretien.
Listez  tous les points litigieux et établissez un plan d'attaque pour éviter de les aborder. Amplifiez les aspects positifs de votre proposition
Si on vous oppose le fait que vous êtes plus petit que vos concurrents, répondez que vous êtes ainsi plus flexible et qu'il y a moins d'intermédiaires entre votre client et vous. Vous serez donc beaucoup plus réactif.
N'hésitez pas à flatter l'égo de votre interlocuteur en vous renseignant préalablement sur ses goûts et son histoire.
Bref, redoublez d'efforts pour étouffer les doutes et vous inscrire dans l'action. Soyez opiniâtre et persévérant. 

Vous l'avez compris, le doute n'est pas de taille à lutter contre votre volonté.
Vous devez donc lui accorder un temps limité afin qu'il n'entame pas votre détermination. Et surtout vous en servir comme carburant de votre mental.

5) Alimenter un mental gagnant

Le mental est un muscle qu'il faut travailler.
Il se forge au fil des jours par un processus d'auto-suggestion alimenté par ce que j'appellerais des "formules magiques".
Ce sont de petites phrases, maximes, citations à garder sur vous et à relire aussi souvent que possible.

En voici quelques unes:

"Voir c’est savoir; vouloir, c’est pouvoir; oser c’est avoir." Alfred de Musset

"Think big" 

«Je ne veux rien avoir à regretter»

«N’attendez pas la prochaine occasion de bien faire»

«Tente ta chance, maintenant.»

«Si c’est impossible, fais-le.»

Les sportifs et les entrepreneurs sont des castes inspirantes pour votre succès.

6) La concentration :

« J’essaie de me concentrer sur ma concentration.  »
Martina Navratilova

En plus du mental, une négociation demande une grande concentration. Le moindre battement de cils de votre interlocuteur peut révéler une information cruciale pour la suite.
A vous de maintenir une attention de tous les instants et de garder à l’esprit votre objectif principal. Ne l’oubliez jamais.

Bonne réussite dans vos négociations .

Ces sujets peuvent vous intéresser :

- Pour définitivement en finir avec la peur de l'échec
- comment se donner la chance de réussir
- vos défauts sont des forces

lundi 10 décembre 2012

Comment se donner la chance de réussir



Philippe Gabilliet est professeur associé en comportement organisationnel à ESCP Europe depuis 1995. Il intervient dans les domaines de la prospective managériale, du développement du leadership et du management interculturel, particulièrement sur l'Asie Orientale.
Il aborde ici la notion de chance dans le succès en complétant brillamment ce que nous évoquions dans le précédent billet. Cette synthèse est remarquable dans le sens où elle fait office de best practices.

Ce que nous y apprenons : 

Les raisons du succès sont au nombre de 4 :
- le talent
- le travail
- les bons outils
- le facteur chance

La passivité est néfaste au déclenchement de la chance. Comme pour les 3 premiers points, une manière d'être spécifique permet de profiter de toutes les opportunités. 

La définition qui est donnée à la chance est "la capacité à créer des circonstances d'apparition des opportunités."




Les opportunités se présentent selon 4 voies :

- les rencontres
- les informations
- les décisions
- les demandes

Comment favoriser le développement des opportunités:
- la vigilance : être curieux, sortir du cadre, sortir de sa zone de confort

- l'anticipation : se préparer à sauter sur les opportunités en pensant sans cesse à son objectif

- le réseau : soyez une particule communicante. Mettre les autres en relation.

- le recyclage : savoir rebondir après l'échec


Sources et références : 

- parcours de Philippe Gabilliet
- fil de Twitter (peu alimenté)

Son ouvrage à commander en cliquant sur la photo si vous le souhaitez.






Le pouvoir de l'imaginaire


"L'imagination est plus importante que la connaissance. La connaissance est limitée alors que l'imagination englobe le monde entier." (Albert Einstein)
Cette citation résume parfaitement la place que doit occuper la visualisation de vos objectifs. Si vous vous imaginez chanceux, vous le serez.

L'imagination vous procure des sensations bien réelles. Lorsqu'elle est alliée à la mémoire, elle vous délivre la motivation nécessaire pour franchir tous les obstacles.

J'ai connu dans le passé (lointain !) une immense exaltation dans la pratique d'une activité sportive.
Le football pour être précis. J'occupais le poste de défenseur central, poste ingrat s'il en est puisque vous êtes censé organiser les mouvements de vos coéquipiers afin de contrecarrer les stratégies des attaquants de l'équipe adverse pour ne pas encaisser de buts.
Ce jour-là, alors que la pluie martelait le terrain et que le match s'enlisait sur un score nul et vierge, j'ai été pris d'une soudaine inspiration. Une sorte de bouffée d'adrénaline qui m'a littéralement galvanisé. J'ai piqué le ballon à un adversaire et remonté la totalité de la surface me jouant de la défense adversaire trop étonnée par ce jaillissement inattendu. Et j'ai marqué !   Je venais de réaliser un fantastique exploit et  de donner la victoire à mon équipe. La liesse qui suivit reste gravée dans ma mémoire de manière indélébile. D'ailleurs, je me remémore régulièrement cette scène afin de gouter de nouveau à cet état de grâce.

A ceux qui n'ont pas d'imagination je répondrais : impossible.
L'imagination est présente chez n'importe quel individu. Vous n'êtes pas créatif ? cela ne prouve pas que vous manquez d'imagination. En fait, si vous n'êtes pas créatif c'est peut-être simplement parce que vous n'avez pas la technicité nécessaire pour l'exprimer. Et au cours des années, cette lacune a entrainé un véritable blocage psychologique. Pour inverser la tendance, remettez-vous à l'ouvrage !
Les blocages s'annihilent par l'action. Car l'action vous évite de réfléchir à ce que pensent les autres.
Car, avouons-le, c'est souvent le regard d'autrui et son jugement qui vous paralysent.

Que les choses soient claires : "être contesté c'est avant tout être constaté".
Donc ne retenez que cet aspect du jugement d'autrui. Si on évoque vos réalisations c'est que vous avez capté l'attention de l'auditoire. C'est donc positif !

Continuons dans le positif : l'imagination et la création vous sont propres. La meilleure façon de produire du contenu de qualité est d'avoir l'état d'esprit "libéré". Vous devez vous faire plaisir et vous demander à chaque instant si ce que vous faites vous rend joyeux ou pas. Ecoutez vos émotions et vos sentiments. Happy or not ?

Evoluez ainsi d'une idée à l'autre en vous approchant progressivement du contentement total.
L'imagination est un vecteur de sourires et de bien-être. Elle vous transporte dans des bulles que vous guidez dans un paysage que vous avez confectionné. C'est d'une puissance phénoménale.

Comment améliorer son imagination ?
La culture en général vous apportera la substance nécessaire. Inutile qu'elle soit pointue. Une BD, un roman, un film, une musique, une discussion philosophique, tous ces moyens fonctionnent.

Gardez l'esprit ouvert et n'hésitez pas à dévoiler vos idées. Il n'y a pas d'idées stupides. Ce sont les gens stupides qui projettent leurs limites et qui les trouvent stupides.

Express yourself. Laissez voguer votre imagination et récoltez-en le fruit.

mercredi 7 novembre 2012

Positive attitude

Le positif attire le positif. Une attitude positive est le meilleur moyen de capter les meilleurs moments de votre vie. Car le meilleur reste à venir, soyez-en certain.
Vous avez une chance inouïe de respirer, de vivre. Les contraintes vont glisser sur votre volonté en acier trempé. Peu importe les évènements extérieurs tant que vous possédez cette lueur interne qui éclaire votre chemin.

Tout est possible. Tout est réalisable.
Agissez avec détermination, persévérance, ouverture et respect.

Afin de vous guider dans cette voie, balisez votre existence de morceaux de sagesse. Ces citations qui parsèment ce blog en sont des exemples.

Dernier conseil à suivre : le sport.
Pratiquez une activité sportive pour vous aérer la tête. Je n’ai jamais été autant productif que lorsque je cours.

Pour définitivement en finir avec la peur de l’échec


Voici un exercice simple à pratiquer pour lever vos derniers doutes dans votre course à la réussite.

Raisonnement par l'absurde

Vous pouvez utiliser le raisonnement  par l'absurde pour définitivement blinder votre préparation.
Le raisonnement se fait en deux étapes

1) Si cela ne fonctionnait pas, quelle serait la pire des issues ?

2) Comment l'éviter?

Traitons la première question : Quelle est la pire des situations à laquelle vous pourriez être confrontée. Imaginez que votre projet échoue lourdement.  C'est le scénario catastrophe. Quels seraient les impacts sur vous et votre entourage ? Quel est leur degré de gravité et d'irréversibilité ?

Maintenant que vous avez dressé le tableau le plus sombre possible, nous allons le décortiquer.
Remontez de l'échec final à toutes les causes possibles. Listez ces causes. Prenez-les une par une et apposez des solutions pour les éviter.

Vérifiez que ces solutions sont en vigueur ou bien adoptez- les.

Voilà, vous venez de répondre la question "qu'est-ce qui pourrait faire échouer votre projet " .

Verrouillez et sécurisez chaque étape et n'hésitez pas à tester d'autres scénarios.

Je profite de ce chapitre pour insister sur l'écoute que vous devez porter à votre entourage et vos différents interlocuteurs.
Les critiques comportent toujours une part de vérité. Ce sont des avertissements. Considérez-les comme des cadeaux et exploitez-les au maximum.
Mieux, vous devrez préférentiellement rechercher les critiques plutôt que les louanges et vous inquiéter si aucune critique n'est formulée. Au risque de me répéter, la perfection n'existe pas.

lundi 5 novembre 2012

Communiquer : De la foule au "one to one"

L’atteinte de vos objectifs passe par une solide capacité de communication. Vous devez perfectionner votre technique de communication en tête-à-tête.

Les foules sont réceptives à des idées qui font appel au bon sens commun. Une foule est donc plus simple à enchanter (ou à décevoir) en se basant sur des images communément admises. Et les comportements s’indexent souvent sur ceux de son voisin dans une salle pleine. C’est pour cette raison que des «chauffeurs de salle» manipulent le public présent lors des émissions télévisés en déclenchant des applaudissements. Cela crée une ambiance festive mais n’est finalement pas vraiment spontané.


Nous avons tous parfaitement compris le formidable exploit de Felix Baumgartner avec un saut de trente-neuf mille mètres pendant lequel il a franchi le mur du son.

Les réactions des foules sur les réseaux sociaux ont contribué à créer un buzz sans précédent. Les vidéos ont tourné des millions de fois sur tous les supports multimédias existants. Il est fort à parier que ce «héros» a acquis une réputation qui lui ouvre les portes de la gloire et lui permet surtout de mener à bien ses futurs projets.

Un banquier ne rechignera pas à lui accorder un prêt pour créer une entreprise de location de transats dans le Pôle Nord, aussi peu pertinente financièrement que cela puisse être.

Son nom et son story-telling suffit. On le surnomme «l’homme le plus courageux du monde.»

On peut cependant s’interroger sur la genèse du projet de saut supersonique. Combien d’interlocuteurs ont dû donner leur aval afin que cet évènement prenne vie ?

En première ligne, la famille. Une initiative aussi périlleuse et «sans précédent» inspire le doute et la peur plutôt qu’un franc enthousiasme.
Car il est question de risque de vie ou de mort. C’est donc un projet qui n’aurait pu aboutir sans une dose de folie et de rêve.

Projetez-vous dans le corps de Felix Baumgartner au moment où il a annoncé son ambition de sauter à ses parents et ses amis.

Quels arguments a-t-il pu employer ? Qu’auriez-vous dit ? Comment vous seriez-vous comporté ?

Convaincre un seul individu est un exercice complexe. Il est isolé de ces semblables et ne peut donc s’en référer qu’à lui-même pour décider de vous suivre ou pas.

Pour parvenir à gagner sa confiance, il est nécessaire d’observer votre interlocuteur. Quels mots emploie-t-il ? Quels gestes utilise-t-il ? Quelle posture adopte-t-il ?
Le but est de trouver suffisamment de points d’accroche pour apparaitre comme sympathique dès les premières minutes.

Un travail de recherche est indispensable afin de préparer cet entretien. Travaille-t-il dans une institution ? Depuis combien de temps ? Appartient-il à un club ou un organisme ? Vous trouverez de nombreuses informations sur internet.

Lorsque vous possèderez suffisamment d’informations, demandez-vous ce que vous avez en commun?
Cela peut être un sport ou la musique. Vous vous servirez de ce détail pour établir un premier terrain d’échange. Votre interlocuteur sera ravi que vous vous soyez intéressé à lui et encore plus reconnaissant de partager une même passion. Il sera d’autant plus réceptif à vos arguments.

Pendant votre discussion, votre comportement et votre posture vont avoir un impact inattendu. Il vous faut «rentrer en phase» avec votre interlocuteur. Synchronisez vos mouvements avec les siens.
Pour comprendre ce concept, rappelez-vous de la gêne que vous ressentez quand vous tenez la porte à quelqu’un qui ne vous suit plus. Vous voilà à tenir une porte pour ... personne.

Qui ne s’est jamais trouvé dans la situation embarrassante suivante. Une femme plutôt jolie vous fixe avec un sourire et vous interpelle par un signe de main auquel vous répondez, flatté d’être objet de tant d’attention par une belle inconnue.
Elle s’approche, vous accentuez votre expression avenante ... et elle finit par vous dépasser pour rejoindre son petit copain juste derrière vous.

La synchronisation vous évite cette arythmie. Vous calquez vos mouvements comme dans une danse qui n’est pas très éloignée de la parade de l’amour que pratiquent les paons.
Rappelez-vous que vous recherchez de la complicité et non de l’adversité.

Dans cette communication non-verbale, les yeux jouent un immense rôle.
Vissez votre regard dans celui de votre correspondant et souriez. Montrez ainsi que vous n’avez rien à cacher et que vos intentions sont amicales.

dimanche 4 novembre 2012

Success Story : Jean-Yves Hepp, PDG de Unowhy et créateur de Qooq

Au début on l'a pris pour un fou. Mais Jean-Yves Hepp avait la foi. Le pari était pourtant risqué : Lancer la première tablette tactile made in France spécialisée dans le segment culinaire.

Les ingrédients du succès

La tablette en question se nomme Qooq affichant phonétiquement ses ambitions internationales.
En 2006, c'est en pensant aux couscous préparés par sa mère que Jean-Yves décida de développer son idée de remplacer le livre de cuisine par un support aussi intelligent que robuste : une tablette.
La première version sera commercialisée 1 an avant l'iPad d'Apple et s'écoulera à plus de 10000 exemplaires marquant une vive attente du marché.

Qooq est une véritable innovation dans le complément de services qu'elle propose:
- Des recettes de cuisine en vidéo pour guider les utilisateurs constituent un contenu enrichi par des chefs prestigieux
- Une tablette 1,5 fois plus solide que ses concurrentes pour résister à la farine, l'huile et autres matières liquides ou solides
- Une interface "smart" puisque s'adaptant au niveau, aux goûts et à l'expérience de son utilisateur.

Le tout assemblé en France (en Bourgogne) après un test peu concluant de 2 ans en Chine. Welcome home !

Après 3 levées de fond se chiffrant à quelques millions d'euros, la French Tab est fin prête à s'exporter en s'affichant comme l'icône de la gastronomie hexagonale.

De plus, Qooq devrait profiter du développement des télés connectées via un partenariat avec le géant Samsung.

Jean Yves Hepp avoue consacrer 17 heures par jour à son entreprise pour un résultat dépassant ses espérances. C'est un véritable exemple pour ses 3 enfants et tous les apprentis entrepreneurs.

Moralité : avec une idée ingénieuse, de l'huile de coude, un sens aigu de la communication, des contacts et de la persévérance, tout est possible.

Inspirant non ?

http://www.qooq.com/

Communication : Ne sombrez pas dans le monologue

Benjamin Franklin est connu pour cette citation :
"Tu me dis, j'oublie.
Tu m'enseignes, je me souviens.
Tu m'impliques, j'apprends"

Pour défendre vos projets ou vos idées, vous devrez valoriser vos interlocuteurs. Il faut qu’ils se sentent impliqués, qu’ils s’approprient votre histoire. Qu’ils aient le sentiment d’être considérés et intelligents en la diffusant à leur tour.

On peut assimiler cette transmission à celle du savoir. Lorsque vous avez compris un problème mathématique ou le scénario d'un film particulièrement tortueux et que vous devez l'expliquer à votre enfant, des élèves, des amis, votre information sera d'autant plus appréciée si quiconque peut se l'approprier pour à son tour "briller" dans son cercle de connaissances.

Donc, communiquez-leur pleinement votre enthousiasme mais faites-les participer. C’est primordial. Echangez, vérifiez qu’ils ont cerné la globalité du projet et faites-leur comprendre qu’ils font partie intégrante de cette magnifique aventure.

Ils seront alors vos meilleurs ambassadeurs et répandront la bonne parole autour d’eux.

Imaginez des cercles concentriques après qu'une pierre ait frappé la surface de l’eau.

Afin de leur faciliter la tâche, soignez vos supports.

Pour une création d’entreprise face à des possibles investisseurs, préparez une présentation Powerpoint ou Keynote épurée avec les idées essentielles, peu de texte par slide et des photos ou illustrations éloquentes. Imprimez-la si vous n’avez pas de portable ou tablette pour la diffuser et laissez-en une version light, accessible aux plus néophytes sans divulguer vos secrets afin d’éviter de vous faire piquer vos idées.

Convaincre encore et toujours

La réussite d’une entreprise personnelle repose énormément sur les individus qui gravitent autour de vous : professeurs, époux, parents, patrons, banquiers...

Afin de les convaincre et de les intégrer dans votre success story, vous devrez user de tout votre pouvoir de persuasion.

Pour cela, vous allez vous servir d’une technique très cinématographique : le divertissement par l’enchantement.

Il ne s’agit pas de magie mais d’une méthode qui emmènera vos interlocuteurs à partager vos rêves.

Pour les captiver, il vous faut préparer une histoire crédible et une fin heureuse.
Inspirez-vous d’un film optimiste avec une happy end, Forest Gump par exemple. Ne lésinez pas sur la description de votre expérience. Agrémentez votre récit d’anecdotes captivantes ou croustillantes. Elles ont un caractère viral (le mot viral mérite peut être une explication) dans la mesure où elles se mémorisent facilement et peuvent se transmettre rapidement.
Les légendes se créent ainsi.

J’ai un modèle à vous suggérer dans votre rôle de narrateur. Un expert dans l’art de convaincre des centaines de milliers de personnes en une seule soirée : Gad Elmaleh . Son art est pourtant délicat puisqu’il s’agit d’humour.

Observez sa gestuelle, la façon dont il sollicite le public. Son pouvoir d’enchantement quand il décrit des situations improbables.

L’artiste joue avec les émotions et l’imagination de ses fans. Il les transporte dans son monde.

Vos idées sont précieuses, vous devez les porter et les vendre avec tous les effets spéciaux possibles. Enchantez à votre tour. Divertissez !
On ne doit pas vous trouver simplement dynamique mais fantastique !

Afin de parvenir à cet effet wow, il est nécessaire de s’exercer. Je vous conseille de vous trouver des modèles comme Gad et d’imiter leur gestuelle et leur ton.
Steve Jobs est un autre exemple d’orateur hors-pair. Apple lui doit son incroyable notoriété.

Un conteur-né vous serez. Mais pas un manipulateur ou un menteur.

jeudi 1 novembre 2012

Quote 1 : imagination selon Albert Einstein

L'imagination selon Albert Einstein, père de la relativité.

Vos défauts sont des forces

L’auteur n’a pas perdu la raison en énonçant cette vérité.
Un des freins que nous pourrions opposer à notre envie de nous dépasser est l’incapacité ressentie.
« je ne suis pas capable de faire ceci. »
« je suis incapable de parler correctement. »
« je suis incapable d’écrire sans faire de fautes d’orthographes. »

...

Et si vous étiez incapable d’être incapable ?
L’incapacité ressentie est une impression personnelle, un point de vue subjectif. La différence entre l’incapacité ressentie et réelle peut s’apparenter à un concept cher aux météorologues, le froid ressenti.

Vous êtes dans la rue en plein hiver, vous avez l’impression qu’il fait 0°C alors que le thermomètre affiche 6°C. La raison est simple, un vent glacial souffle sur vous tandis que vous venez de sortir de votre logement douillet.
Vos sens vous trompent. La réalité est différente de ce que vous pensez.

Se sentir «incapable de» illustre un manque de confiance en soi très humain.
Pour le combattre, vous devez vous appuyer sur vos qualités.

Serge Gainsbourg a séduit les plus belles femmes de son époque malgré ses oreilles décollées, ses écarts de conduite et son apparente impertinence.
Dites-vous bien que la perfection n’existe pas. Tout le monde a des défauts plus ou moins dissimulés. Les connaitre est une force car cela nous permet d’éviter de les montrer et de forcer le trait sur vos compétences.

Tout est question d’image. Vous devez maitriser les informations que vous émettez vers vos interlocuteurs. Je ne parle pas de manipulation ou de mensonge, mais bien d’un jeu d’acteur pour montrer votre meilleur aspect.

De cette manière, vous aurez le temps de combler vos lacunes et d’en enrichir votre représentation.

Mais ne faites pas de fixation sur vos défauts. Acceptez-les, aimez-les et façonnez-les pour les transformer en qualité.

Nous sommes tous logés à la même enseigne alors ne vous servez pas de ce prétexte pour rester inactif.
Je terminerais ce chapitre en vous signifiant que les défauts révélés en toute franchise vous donnent un côté sympathique.

«hey, ce gars est comme moi ! Je vais lui accorder son prêt.»

mercredi 31 octobre 2012

Concrétisez vos rêves

Vos actions dans les prochaines minutes vont être concentrées vers l’accomplissement de vos buts.
Vous n’êtes pas obligés d’avoir plusieurs objectifs. Un seul suffit. L’avantage d’en mener plusieurs et de pouvoir équilibrer l’engagement et de pratiquer la sérendipité. En cas de blocage sur l’un, vous pourrez vous changer les idées sur l’autre.
Ces objectifs n’ont pour limite que votre imagination. Soyez fous et visez l’impossible. Vous vous rendrez vite compte que ce que vous pensiez inatteignable est parfaitement à votre portée.

Afin de vous aider à persévérer, vous devez formaliser vos efforts d’une manière fort simple : tenir un classeur.

Achetez un classeur et autant d’intercalaires que d’objectifs.
Entre chaque intercalaire, disposez
- une feuille qui devra comporter ces champs.

Objectif : en termes concis, décrivez votre objectif. Cette description doit s’appuyer sur un verbe.

Descriptif : rentrez dans le détail de votre réalisation. Les lieux, les personnes, les compétences, les outils nécessaires, les couleurs, les odeurs...

Echéance : estimez votre délai de réalisation. Un mois, une année. C’est suffisant.

Personnes concernées : avez-vous besoin d’une aide pour ce projet ? Nommez-les s’ils font partie de vos cercles ou envisagez de recruter et de vous associer.

- Un set de feuilles où vous tiendrez un journal décrivant vos actions pour atteindre cet objectif.

Vous renseignerez donc votre journal au fil de l’eau en y indiquant la date.

Chaque jour, lisez à voix haute le descriptif de vos objectifs et imaginez-vous lorsque vous les aurez atteint. Imaginez-les méticuleusement. Fermez les yeux et ressentez les sensations, les bruits, les émotions. Projetez-vous dans cette représentation de votre succès.
Ce travail de répétition va vous permettre de développer des réflexes presque inconscients. Votre cerveau analysera en temps réel votre quotidien en y cherchant des opportunités pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés.
Et vous les saisirez.
Il s’agit d’un conditionnement au succès.


Si cette méthode ne suffit pas, complétez-la en écrivant sur un petit papier, les cinq objectifs que vous préférez. Mettez cette feuille en boule ou pliez-la et gardez-la sur vous toute la journée.

Vous aurez pris note que lors du descriptif de vos objectifs, vous devrez réfléchir aux personnes qui sont susceptibles de vous prêter main forte.
Informez-les de vos projets et expliquez-leur comment vous les imaginez en ouvrant le dialogue.

Pourquoi ouvrir le dialogue ?
Je vous stipulais plus haut qu’il ne fallait pas se laisser dicter vos objectifs et cette préconisation est aussi valable pour vos amis et connaissances.

C’est pour cette raison que vous devrez argumenter avec ces personnes et peut-être même ajuster vos actions, sans les abandonner bien sûr.

Le fait d’exprimer ses objectifs auprès de votre entourage est aussi un moyen de donner de la consistance à vos visions et à votre discours.
Si vous balbutiez, hésitez, c’est peut-être parce que vous n’énoncez pas encore assez intimement vos désirs ou qu’ils sont trop abstraits.

Levez toutes zones d’ombre et avancez. Pour être convaincant, il faut être convaincu.

Le succès, un but à définir


Avant de prendre la route, il est indispensable de connaitre votre destination.
Si vous n’avez pas d’objectifs, qui va vous en donner ?
Ce chapitre est consacré à la définition de votre but. Vous vous apprêtez à franchir des échelons d’une immense échelle en subissant la pluie, le vent, les attaques de rapaces et autres bêtes féroces, les moqueries de vos semblables restés à des niveaux inférieurs, les barreaux absents ou sciés,...
Votre ascension ne va pas être de tout repos. Sachez-le.
Il faut donc vous forger une volonté à toute épreuve.

Pour cela, l’écriture sera d’une grande aide. Je vais vous conter la méthode des «petits papiers».

Tout d’abord, prenez une feuille blanche.
Couchez-y vos désirs les plus fous.
  • Devenir astronaute
  • Apprendre à parler 3 langues dont le russe
  • Passer votre brevet de pilotage
  • Épouser la femme de vos rêves
  • Acheter une maison
  • Perdre 20 kg
  • Gravir le Mont Blanc
  • Partir vivre aux USA
  • Changer de coiffure, de look
  • Intégrer une organisation caritative
  • Avoir 20 millions d’euros en banque
  • Adopter un chien
...

Libérez votre imagination et écrivez ce qui vous passe par la tête en vous replongeant aussi dans vos rêves d’enfance. Vous vous en souvenez ?

Vous voilà donc devant l’expression de vos envies. C’est de cette expression que vos objectifs pourront être définis.

On ne peut en effet pas déployer de l’énergie pour accomplir les desseins d’autrui ou ceux que l’on nous prête. Affirmez-vous !

C’est une quête personnelle que vous mènerez.

En couchant sur papier ces buts qui vous sont chers, vous avez fait fonctionner une alliée de choix pour la suite : l’imagination.
C’est le moteur de votre réussite. L’imagination est votre pourvoyeuse d’idées et votre guide bien intentionné.

Albert Einstein l’évoquait ainsi :
« L’imagination est plus importante que la connaissance. La connaissance est limitée alors que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution. »

samedi 27 octobre 2012

Traité anti-procrastination

La procrastination est l'art de remettre au lendemain ce qu'on pourrait aisément faire le jour-même !
Cela part d'une crainte d'échec ou d'un manque d'intérêt pour la tâche à effectuer.

Distinguons ces 2 cas:

- la peur de l'échec est une sorte de personnification de la problématique. On imagine l'échec comme un adversaire capable de surgir pour nous rabaisser et nous rappeler notre incompétence. La peur de l'échec est d'autant plus prononcée si vous n'avez jamais tiré partie d'une désillusion suite à une tentative infructueuse. En gros, l'échec doit être démystifié. Pour cela, il est nécessaire de l'affronter en le regardant droit dans les yeux.
L'échec existe mais il ne s'agit que d'une conséquence d'une mauvaise approche ou d'un manque de volonté.
A force de persévérance, aucun problème n'est insoluble. Dixit Henry Jackson Brown "Confronté à la roche, le ruisseau l'emporte toujours, non pas par la force mais par la persévérance."
L'échec est un obstacle à franchir qui finit toujours par céder.
La satisfaction relative à une victoire est proportionnelle au nombre d'échecs essuyés. Alors ne vous privez pas de cette joie, menez le combat dans la bonne humeur en vous imaginant gagnant.

- pour l'argumentaire du désintérêt pour la tâche, je vais simplement vous donner un exemple de la vie quotidienne.
Sortir les poubelles n'est pas forcément plaisant. Vous seriez donc tenté d'attendre avant de le faire. Sauf qu'elles vont s'accumuler et l'odeur sera bientôt insoutenable. Bref, le fait d'expédier cette contrainte vous évitera de nombreux désagréments et un maintien de votre qualité de vie.
C'est le même scénario pour n'importe quelles tâches rébarbatives.
Autant vous y atteler le plus rapidement possible afin de d'évacuer cette pensée de votre esprit et de vous consacrer à des actions plus enrichissantes.

Dans une journée, le but est d'avoir un solde créditeur entre actions positives et négatives.
Au plus vous entreprendrez selon vos points forts et vos préférences, au plus vous garderez un moral de gagnant.

Donc ne différez pas l'accomplissement des tâches ennuyeuses, accomplissez-les en priorité pour vous consacrer à celles qui vous comblent le plus rapidement possible.

Mais attention: le but est de ne plus y revenir. Donc ne bâclez pas.

vendredi 26 octobre 2012

Les bases : réfléchir pour agir

Pour s'ancrer dans la réussite, il est essentiel d'agir.
Mais on ne peut agir inconsidérément. L'action doit être précédée d'une réflexion concrète.

C'est pour cette raison que la seule manière de s'inscrire dans un cercle vertueux est de nettoyer ses pensées.

Comment procéder? C'est simple, analysez-les. Demandez-vous si cette pensée s'appuie sur du réel ou de l'abstrait.
"Comment parvenir à cette distinction coach?"
Voici un exemple:
Exemple 1: concret
Réflexion : Cette voiture n'a plus d'essence.

Action: je me dirige vers la pompe la plus proche, je me sers de ma carte bancaire et je repars serein.

L'analyse porte sur un fait ou son anticipation. Les actions sont logiques et efficaces. Le résultat est un succès.

Exemple 2 : abstrait

Réflexion : je crois que mes collègues de travail me critiquent et que ma hiérarchie ne m'apprécie pas. Je ne vais donc pas me porter candidat pour ce dossier

Action: aucune

Que s'est-il passé?
Vous vous êtes englué dans des impressions en créant vos propres freins. Il n'en résulte aucune action puisqu'il est impossible de résoudre le problème hypothétique de la médisance.
D'ailleurs, est-ce vraiment un problème? Non ! (Nous reviendrons sur le capital confiance plus tard dans ce blog).

Ce 2ème exemple met en évidence la stérilité d'un comportement. Vous créez une boucle de réflexion qui n'aboutit jamais à l'action. La réalité y est en effet exclue. Les pensées n'ont aucun débouché sur la réalité. Et vous ruminez à l'infini devant cette barrière psychique. Vous luttez intérieurement contre des fantômes issus de votre propre imagination.

Avez-vous compris ce principe d'action ?
Le mouvement intervient lorsque les pensées sont entièrement orientées vers un débouché réel.

Je pense pour agir. Je ne pense pas pour penser ou vous finirez par panser votre ego.
Faites cet exercice régulièrement dans la journée en décortiquant votre manière de considérer les objets, les événement, les personnes.

Demandez-vous si vos réflexions sont inscrites sur une ligne d'action et non dans une boucle infinie.

Cette méthode rapide de réflexion et d'action a un énorme avantage.
Vous gagnez du temps pour la suite.
En effet, au plus vite vous agissez, au plus vite vous réussissez ou vous échouez. Et dans ce dernier cas, vous pouvez immédiatement tenter de nouveau votre chance.

Alors que si vous réfléchissez indéfiniment pour finalement agir, vous aurez laissé passer plusieurs cycles de tentatives et n'aurez pas accumulé assez d'expérience.
Car non, l'échec n'est jamais dramatique. Au contraire, on apprend beaucoup plus d'un échec que d'une réussite. A condition de l'accepter et d'en assumer la responsabilité.

Je vous souhaite une bonne réflexion, saine et orientée vers l'action.

Votre coach.

Coaching Mode d'emploi

Bonjour !
Les opportunités de vivre sa vie à 100% sont nombreuses. Encore faut-il être pleinement réceptif et réactif pour saisir la chance de goûter au plaisir relatif au succès.
Ce blog va vous y aider. Nous y aborderons différents sujets qui gravitent autour du développement personnel, de la réussite, de l'auto-motivation, de la psychologie afin de comprendre puis d'agir afin d'atteindre vos buts.

Vous réussirez, n'en doutez pas. Car la réussite est question de volonté et vous trouverez toutes les ressources nécessaires pour l'entretenir dans ces lignes.

Je vous souhaite de ressentir l'immense bonheur d'accomplir la vie de vos rêve.

Votre Coach.


Google+