jeudi 1 novembre 2012

Vos défauts sont des forces

L’auteur n’a pas perdu la raison en énonçant cette vérité.
Un des freins que nous pourrions opposer à notre envie de nous dépasser est l’incapacité ressentie.
« je ne suis pas capable de faire ceci. »
« je suis incapable de parler correctement. »
« je suis incapable d’écrire sans faire de fautes d’orthographes. »

...

Et si vous étiez incapable d’être incapable ?
L’incapacité ressentie est une impression personnelle, un point de vue subjectif. La différence entre l’incapacité ressentie et réelle peut s’apparenter à un concept cher aux météorologues, le froid ressenti.

Vous êtes dans la rue en plein hiver, vous avez l’impression qu’il fait 0°C alors que le thermomètre affiche 6°C. La raison est simple, un vent glacial souffle sur vous tandis que vous venez de sortir de votre logement douillet.
Vos sens vous trompent. La réalité est différente de ce que vous pensez.

Se sentir «incapable de» illustre un manque de confiance en soi très humain.
Pour le combattre, vous devez vous appuyer sur vos qualités.

Serge Gainsbourg a séduit les plus belles femmes de son époque malgré ses oreilles décollées, ses écarts de conduite et son apparente impertinence.
Dites-vous bien que la perfection n’existe pas. Tout le monde a des défauts plus ou moins dissimulés. Les connaitre est une force car cela nous permet d’éviter de les montrer et de forcer le trait sur vos compétences.

Tout est question d’image. Vous devez maitriser les informations que vous émettez vers vos interlocuteurs. Je ne parle pas de manipulation ou de mensonge, mais bien d’un jeu d’acteur pour montrer votre meilleur aspect.

De cette manière, vous aurez le temps de combler vos lacunes et d’en enrichir votre représentation.

Mais ne faites pas de fixation sur vos défauts. Acceptez-les, aimez-les et façonnez-les pour les transformer en qualité.

Nous sommes tous logés à la même enseigne alors ne vous servez pas de ce prétexte pour rester inactif.
Je terminerais ce chapitre en vous signifiant que les défauts révélés en toute franchise vous donnent un côté sympathique.

«hey, ce gars est comme moi ! Je vais lui accorder son prêt.»

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